Père au foyer

Salut, ça va?

Hoje em dia está se tornando cada vez mais comum os pais ficarem em casa com os filhos e as mães irem trabalhar, seja porque ganham mais ou por alguma outra razão. Veja abaixo uma conversa entre um entrevistador e Mathieu, um jovem francês que nos explica porque fez essa escolha.

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– Régulièrement, j’appelle des copines pour savoir si elles veulent aller au parc, et ce matin, la copine avec qui je devais aller au parc, son fils est malade. Donc… donc je suis tout seul.
– C’est rigolo (engraçado), l’expression « des copines », c’est que vous êtes le seul, quoi.
– Ouais, ouais.
(à sa fille) Tu vas pas trop vite, hein.
– Je suis souvent le seul garçon, donc souvent, je vois bien que elles ont un regard un petit peu amusé, un petit peu… Et puis en fait, assez vite, je me fonds assez vite dans la masse (eu passo desapercebido), hein, puisque… puisque je vois bien, des fois, hein, je prends… je prends partie à des conversations qui sont pas du tout des conversations de garçon, genre (tipo) sur l’accouchement (o parto) ou… Maintenant, j’ai l’impression que ça vient très naturellement. Ou l’allaitement (amamentação), des choses où je participe à des conversations qui sont pas… où je pense que plein de garçons seraient très mal à l’aise (incomodados). Alors ça, c’est l’endroit où on fait les bulles (fazer bolhas).
(à sa fille) Tu veux faire des bulles ? D’ailleurs, j’ai remarqué, quand… quand il y a des garçons, ils sont contents de voir un autre papa avec un enfant et ils viennent assez fa[cilment]… enfin, ils me regardent, on a des ch[…]… des échanges de sourires, alors que avec des femmes, ça se fait pas (não é assim que funciona) parce que moi, quand je souris… J’ai remarqué (eu percebi) plusieurs fois, quand je souriais à des femmes, elles étaient capables de changer de banc !
(à sa fille) Ah ! Elle a pété (estourou), celle-là ! Tu as soufflé trop, trop fort.
– Elle est pétée.
– Elle a pété, la bulle.
– Oui.
– On rentre, on va manger.

– Donc ça fait bientôt trois ans que vous êtes père au foyer.
– Ça fait bientôt trois ans, oui. C’est… Elle avait trois mois quand je me suis arrêté. Du coup (de repente), on a… on a trouvé que c’était très bien comme ça, qu’on arrivait à… à survivre, entre guillemets (entre aspas), financièrement. Et financièrement, pour avoir une bonne nourrice (babá), par rapport à mon salaire, il y avait pas une très grande différence.
– Ça veut dire que en gros (em suma), votre salaire aurait payé la nourrice, quoi.
– En gros, c’est ça. Parce qu’en plus, comme j’étais vendeur, je finissais jamais avant… on va dire 19 heures grand minimum, enfin minimum. Souvent, c’était 20 heures, 20h30, voire 22h30. Et il aurait fallu prendre une babysitter en plus le soir, ma compagne (companheira) finissant aussi assez tard. Et donc du coup, la nourrice plus une babysitter une heure ou deux par jour, je crois qu’on n’y gagnait rien.

Je manque un peu de vie sociale du coup. Après, j’ai… j’ai envie de dire d’indépendance financière, parce que j’ose moins dépenser, étant donné que (pelo fato de que) c’est pas moi qui rapporte le plus d’argent, loin de là (longe disso) puisque je rapporte rien ! Mais du coup, on… on culpabilise un peu.
(à sa fille) Qu’est-ce que tu vois ?
– Il y a une mouche.
– Il y a une mouche ?
– Oui.
– Ah bon.
– Ah ! On la voit plus.
– Elle est partie ?
– Oui.

Fonte: Blog France Bienvenu

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Adir

Adir Ferreira

Adir Ferreira é escritor professor de inglês e espanhol desde 1992. Também compartilha dicas de francês no YouTube, trabalha com educação corporativa, e treina professores de vários idiomas.

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